04-11-2025 09:07
Hello.A suspected Hymenoscyphus sprouting on a thi
                                    04-11-2025 12:43
                Edvin Johannesen
                Hi! One more found on old Populus tremula log in O
                                    03-11-2025 21:34
                Edvin Johannesen
                These tiny (0.4-0.5 mm diam.), whitish, short-stip
                                    28-10-2025 15:37
Carl FarmerI'd be grateful for any suggestions for this strik
                                    03-11-2025 16:30
                Hans-Otto Baral
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                                    28-10-2025 19:33
                Nicolas Suberbielle
                Bonjour à tous,Je voudrais votre avis sur cette r
                                    31-10-2025 09:19
                Lothar Krieglsteiner
                Can somebody provide me with a file of:Rogerson CT
Contribution à l'étude des Discomycètes
    
                    René Dougoud,
                05-01-2008 11:53
    
    J’ai demandé et obtenu du gestionnaire de notre forum préféré, Monsieur Christian Lechat, la possibilité de placer, dans la rubrique Echanges / Documentations, une publication qui avais été proposé par le soussigné aux lecteurs de « Documents Mycologiques » en 1994 déjà, « Contribution à l’étude des Discomycètes ».
Mon souhait est que ces lignes, complétés par des dessins, que certains connaissent déjà, permettront aux mycologues qui manifestent de l’intérêt à l’étude des Discomycètes, mais qui éprouvent quelques difficultés pour les étudier, puissent y trouver des réponses. Comme indiqué dans l’avant-propos, ce travail n’a pas la prétention d’être exhaustif et parfait, mais certainement que d’aucuns trouveront réponses à certaines de leurs interrogations. Cette contribution permet de savoir comment appréhender les Discomycètes, de la récolte à l’herbier. Comment, par exemples, obtenir des ascospores matures, comment les observer, pourquoi observer les ascospores des operculés dans le bleu Cotton et au plus fort grossissement, savoir ce qu’il y a observer aux paraphyses, aux asques, aux poils, à la chair, comment faire une coupe, ce qu’il faut mesurer et où, etc., etc.
Je pense que la saison hivernale, moins occupée par la mycologie pratique, est le bon moment pour vous inviter à parcourir ou re-parcourir ces lignes. Nous avons la grande chance, contrairement à ceux qui nous ont précédés ou simplement par rapport à il y a quelques années, grâce à la technologie et à Monsieur Lechat, de pouvoir échanger facilement sur notre passion. Alors pourquoi ne pas en faire usage, pour un bon usage ! Rappelons nous à ce propos que plus l’interrogation sera précise et contiendra d’indications, plus la réponse qui pourra être apportée sera fiable.
Avec mes bons messages et mes souhaits pour 2008, sans oublier une très enrichissante année mycologique.
René
                                    Jacques BeckCeccaldi,
                                05-01-2008 17:12            
            Re:Contribution à l'étude des Discomycètes
                Grand merci pour cette excellente contribution qui va résoudre nombre de mes interrogations.
Pourtant, il en reste une, parmi d'autres, que je vous soumet.
A propos de Diatrypella verrucaeformis...
Tous les exemplaires observés, sur trois années de suite, ont la particularité de posséder des asques dont la partie inférieure montre une "poche globuleuse" de diamlètre 8 à 14 µm., contenant les spores (6 x 1,5 µm) qu'elle semble libérer à maturité où ils forment alors une masse au sommet de l'asque. On peut observer que cette poche, sur certains asques immatures, est divisée en 2 ou 3 plus petites (poches). Mon explication n'est pas très scientifique, vous m'en excuserez, mais je n'ai pas encore trouvé la moindre explication dans le littérature.
Peut-être ne suis-je tout simplement pas en présence de verrucaeformis?
(Notez que pour une meilleure visibilité, les échelles de reproduction ne sont pas observées sur ma photo)
Merci d'avance pour votre réponse si possible.
                
                
                
                
                
                            Pourtant, il en reste une, parmi d'autres, que je vous soumet.
A propos de Diatrypella verrucaeformis...
Tous les exemplaires observés, sur trois années de suite, ont la particularité de posséder des asques dont la partie inférieure montre une "poche globuleuse" de diamlètre 8 à 14 µm., contenant les spores (6 x 1,5 µm) qu'elle semble libérer à maturité où ils forment alors une masse au sommet de l'asque. On peut observer que cette poche, sur certains asques immatures, est divisée en 2 ou 3 plus petites (poches). Mon explication n'est pas très scientifique, vous m'en excuserez, mais je n'ai pas encore trouvé la moindre explication dans le littérature.
Peut-être ne suis-je tout simplement pas en présence de verrucaeformis?
(Notez que pour une meilleure visibilité, les échelles de reproduction ne sont pas observées sur ma photo)
Merci d'avance pour votre réponse si possible.
                                    René Dougoud,
                                06-01-2008 08:46            
            Re:Contribution à l'étude des Discomycètes
                Bonjour Cher Collègue,
Je n'ai pas de réponse à vous donner, peut-être de que M. Lechat ou autres spécialistes des Pyréno pourront le faire. Désolé ! Sans doute à une autre occasion.
Cordialement
René
                
                
                
                
                
                            Je n'ai pas de réponse à vous donner, peut-être de que M. Lechat ou autres spécialistes des Pyréno pourront le faire. Désolé ! Sans doute à une autre occasion.
Cordialement
René
                                    NC NC,
                                06-01-2008 10:37            
            Re:Contribution à l'étude des Discomycètes
                Bonjour à tous,
J'ai également souvent observé ce phénomène de poches presque sphériques pleines de spores dans des asques cylindriques. Quand les autres critères convenaient, ce qui est sans doute le cas ici, j'optais pour verrucaeformis. J'ai déjà observé cette bizarrerie sur d'autres ascos polylsporés en pensant que la division cellulaire n'était pas toujours synchrone tout au long de l'asque d'où la formation de ces "hernies".
D'ailleurs cette question me fait penser à une autre plus générale : le nombre de spores dans les asques des polysporés. Si la division cellulaire est bien synchronisée le nombre final de spores ne peut être qu'une puissance de deux : 1,2,4,8,16,32 etc ...mais je constate que dans la littérature on ne donne pas souvent le nombre de spores au delà de 16. Est-ce dû au fait qu'il y a aussi des "avortements" dans les polysporés à un point qu'on ne puisse par exemple créer des genres ou des familles basés sur ce seul critère ? Ou est-ce dû au fait qu'il est très difficile de compter les spores au delà de 16 ou 32 ? J'ai fait des essais pour Sarea resinae avec le ratio : volume du tore de la partie sporique de l'asque par le volume d'encombrement de la spore (c'est plus facile avec des spores sphériques!!! ) je me suis trouvé dans la zone des 1024 !!?
Y a t-il eu des études plus sérieuses à ce sujet ? Je crois me rappeler que Paul Leroy m'avait parlé de ce problème au niveau 32,64,128 et 256.
J'espère que ces divertissements presque mathématiques ne vont pas perturber le début de votre saison mycologique.
Amitiés;
Robert
                
                
                
                
                
                            J'ai également souvent observé ce phénomène de poches presque sphériques pleines de spores dans des asques cylindriques. Quand les autres critères convenaient, ce qui est sans doute le cas ici, j'optais pour verrucaeformis. J'ai déjà observé cette bizarrerie sur d'autres ascos polylsporés en pensant que la division cellulaire n'était pas toujours synchrone tout au long de l'asque d'où la formation de ces "hernies".
D'ailleurs cette question me fait penser à une autre plus générale : le nombre de spores dans les asques des polysporés. Si la division cellulaire est bien synchronisée le nombre final de spores ne peut être qu'une puissance de deux : 1,2,4,8,16,32 etc ...mais je constate que dans la littérature on ne donne pas souvent le nombre de spores au delà de 16. Est-ce dû au fait qu'il y a aussi des "avortements" dans les polysporés à un point qu'on ne puisse par exemple créer des genres ou des familles basés sur ce seul critère ? Ou est-ce dû au fait qu'il est très difficile de compter les spores au delà de 16 ou 32 ? J'ai fait des essais pour Sarea resinae avec le ratio : volume du tore de la partie sporique de l'asque par le volume d'encombrement de la spore (c'est plus facile avec des spores sphériques!!! ) je me suis trouvé dans la zone des 1024 !!?
Y a t-il eu des études plus sérieuses à ce sujet ? Je crois me rappeler que Paul Leroy m'avait parlé de ce problème au niveau 32,64,128 et 256.
J'espère que ces divertissements presque mathématiques ne vont pas perturber le début de votre saison mycologique.
Amitiés;
Robert
                                    Jacques BeckCeccaldi,
                                06-01-2008 20:47            
            Re:Contribution à l'étude des Discomycètes
                Mille merci pour vos réponses et Très Bonne Année Myco